Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Blog de Shauni81
Le Blog de Shauni81
Derniers commentaires
Archives
20 août 2010

Primus - Tales of the Punchbowl

punchbowl

Le voici. L'album le plus connu, celui qui a eu le plus de succès, celui que j'aime le moins, bizarrement. Sorti en 1995. Aussi le dernier LP avec le Batteur Tim "Herb" Alexander ne s'en aille (Il reprendra du service pour le EP Animals should not try to act like People en 2003 avant de laisser sa place, encore, à Jay Lane en 2009). Alors, comment aborder un album comme celui-là : par son début. Sensationnel.

Une intro fleuve de 7 minutes absolument ahurissante. On rentre dans la polka psychédélique de Primus avec un riff de basse en tapping ... nom de Dieu ce riff! Et ces éclats électriques émis par Larry LaLonde avec les rythmes syncopés de Herb ... franchement, on ne pouvait faire mieux pour un début d'album. A la fois étrange, prenant et hallucinant.

Puis Mrs Blaileen fait son apparition et l'étrangeté aussi. On est plus dans le Primus bizarre, celui qui peut surprendre et interroger sur la santé mentale du power trio ... après ces trois minutes, on arrive à un classique de chez classique, qui sera le morceau de Primus qui restera ...

Oui, Wynona et son castor (Wynona's big Brown Beaver) feront des émules. Un morceau culte, funky, country et metal, comme seul Primus sait les faire. Et puis les paroles non-sensiques parlant d'un castor aimant les tacos ... pour un morceau classé dans les charts, fallait le faire ... non? Malgré celà, pour ma part, à force, ça devient plutôt lassant ...

Puis vient le plus posé et planant troisième single Southbound Pachyderm, quasiment psychédélique et tripant, puis le court Space Farm, assez anecdotique avec des relents de Pork Soda ... puis vient Year of The Parrot, avec sa rythmique en 7/4 (Comme Money de Pink Floyd) et sa batterie chirurgicale. Pour moi, c'est le sommet de cet album, net, sans bavure et puissant. Un feeling entre heavy metal et funk crasseux. Mais il n'y a pas de vidéo pour ce morceau. Shit ...

Puis le bizarre Hellbound 17 1/2 (Theme From), qui sera un WTF général assez drolatique. Puis Glass Sandwich et son ambiance un peu glauque sur les bords qui ravira les amateurs d'étrangeté Primusienne. Puis (Oui, encore puis, et alors?) Del Davis Tree Farm, festif et sympatique, et encore un morceau WTFesque, De Anza Jig, des relents de redneck mal dégrossi qui fait mouche.

On The Tweek Again, électrique et violent, est sympa, mais Over the Electric Grapevine lui dame le pion méchamment. A vrai dire, après Year of the Parrot, je commençais à m'ennuyer un peu, même si les morceaux restent respectables, mais ce morceau rattrape le coup. Explosif, funky, avec une ligne de basse qui peut rappeler le feeling mélancolique de l'intro de Fish On sur les mers de fromage. Bref, ce morceau au feeling génial est un des sommets de cet album plus faible que les autres, de mon point de vue. 

Puis, enfin, pour achever l'album, le court et bien country Captain Shiner qui clôt sur une note instrumentale cet album. Rien n'est vraiment mauvais dans ce Punchbowl, mais dans l'ensemble, il manque la vivacité que l'on retrouve dans les autres albums de Primus. Mais avec quand même deux monuments (Proffesor Nutbutter's ... et Year of The Parrot) et un grand morceau (Over the Electric Grapevine), Tales of the Punchbowl est un bon album. Moyen par rapport aux deux albums qui le précèdent (Sailing the Seas of Cheese et Pork Soda) mais bon tout de même.

Publicité
Commentaires
Publicité
Le Blog de Shauni81
Publicité