N°32 - De la bêtise
"C'est quoi ton problème? Tu cites des auteurs que personne connait!"
"Tu sers à rien, toi, en fait ..."
"T'es pas normal"
"T'as pas d'amis, c'est pas possible ..."
"Ecoute, petit c*n, des potes j'en ai, t'inquiètes pas pour moi. Et les potes que j'ai ont largement plus d'ouverture d'esrit que toi. Tu dis que je suis pas normal? Dis plutôt que je suis différent. Seulement, t'es tellement cloîtré dans ton idée de la normalité que tu ne peux pas intégrer des personnes qui sortent un peu de l'ordinaire. C'est signe d'une immense connerie ... désolé, j'utilise des mots violents, mais si tu ne peux pas accepter que quelqu'un ne pense pas comme toi, tu ne peux que te renfermer sur toi-même. Parce que personne ne raisonnera à 100% comme toi.
"Oui, j'écoute de l'avant-garde, j'aime les films de Jim Jarmusch, Luis Bunuel et Lars Von Trier, non, je ne peux pas supporter la musique que toutes les radios passent, non, je n'aime pas vraiment ce qui est populaire (A quelques exceptions près) ; mais si ça fait de moi un être pas normal, et bien j'en suis heureux, de ne pas être normal. Et je t'emmerde!
"Tu peux trouver ça bizarre (Et on ne peut pas te donner tout à fait tort), mais tu ne peux pas dire que je suis différent simplement parce que je ne suis pas tes idées. Personne ne les suit. A part toi. Deux personnes n'ont jamais les mêmes idées. Elle peuvent concorder en plusieurs points, mais jamais être totalement identiques. C'est un truc qui s'appelle la Nature Humaine. Dire que je suis différent, ça s'appelle un pléonasme. Une évidence. Oui, je suis différent. Tu ne m'apprends rien. A part pour te grossir et te donner de l'importance auprès des autres en te posant comme juge de ce qui est normal et ce qui ne l'est pas (Ce qui est un comportement légèrement fascisant), je ne vois absolument pas l'interêt de dire une telle connerie, car elle ne me blesse même pas. Elle me gave juste."